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Rapport de tournoi : Saintes, 16 décembre 2018

Publié le par Nébal

Rapport de tournoi : Saintes, 16 décembre 2018

Article publié initialement sur le blog Welcome to Nebalia, le 19 décembre 2018.

MON PREMIER TOURNOI

 

Dimanche dernier, 16 décembre 2018, j’ai participé à mon premier tournoi de X-Wing, organisé par les Dés Rangés à Saintes (et complété par une fort appréciable raclette des Gros Papas). C’est peu dire que j’étais stressé – ce qui, vu ma liste et celles de quelques-uns de mes adversaires, était au fond dans l’ordre des choses. Mes ambitions étaient relativement limitées, même dans ce contexte plutôt décontracté (et très sympathique : ç’a été une chouette expérience, à tous points de vue, et je remettrais ça volontiers) : j’espérais seulement ne pas hériter de la cuillère de bois…

 

Nous étions dix-huit inscrits, seize présents, et avons livré en tout quatre parties chacun, deux le matin et deux l’après-midi, selon un principe de rondes suisses (les gagnants contre les gagnants, etc.).

 


Par ailleurs, ainsi que je l’avais expliqué lors de mon précédent article, ce tournoi imposait une règle spéciale pour la composition des escadrons, à savoir que chaque liste devait aligner un gros socle représentant au moins 100 points d’escadron. Les Impériaux, dans cette configuration, jouaient nécessairement le Décimateur. On trouvait un certain nombre de compos rebelles, relativement variées, jouant aussi bien du VCX-100 que du YT-1300 ou du YT-2400 – ce dernier, dans sa compo bien sale avec Dash Rendar pour base, a remporté le tournoi. Côté Racailles, j’ai affronté un Lancer et entraperçu au moins un YV-666. Il y avait en outre une compo Premier Ordre avec une Upsilon – le kit de conversion était devenu disponible à la vente quelques jours plus tôt à peine (mais il n’y avait sauf erreur pas de compo Résistance). Je ne crois pas qu’on puisse parler d’une faction hégémonique, pour le coup, il y avait pas mal de variété dans les listes, en définitive…

 

Dans l’article précédemment cité, j’avais testé deux configurations impliquant un Décimateur emportant l’Amiral Sloane accompagné de quatre Chasseurs TIE – je me disais en effet qu’avoir cinq vaisseaux, face à des listes probablement peu nombreuses du fait de cet envahissant gros socle, pourrait avoir des conséquences rigolotes. Dans ces parties de test contre Albu (qui participait également au tournoi, de même que Sepresham, et merci à eux pour le convoyage), j’avais essayé d’abord une liste avec le Vice-Amiral Chiraneau en guise de pilote du Décimateur, puis une autre avec le Capitaine Oicunn à la place – et je me suis finalement décidé pour cette dernière. Je la reproduis en dessous, pour ne pas avoir à jongler entre les articles, mais rien de neuf par rapport à la dernière fois.

 

MA LISTE

 


Mon gros socle était donc un Décimateur VT-49, piloté par le Capitaine Oicunn (84 points d’escadron) ; celui-ci peut effectuer ses attaques principales à portée 0 – donc quand il entre en collision, ou qu'on rentre en collision avec lui.

 

Histoire de développer la tactique bump de ce vaisseau, j’ai, en toute logique, choisi le talent Intimidation (3) – ainsi, tant qu’un vaisseau ennemi à portée 0 du Décimateur défend, il lance un dé vert de moins, ce qui est une raison de plus pour bumper.

 

Le troisième élément pro-bump de la liste est le titre Dauntless (6) : après avoir partiellement effectué une manœuvre (traduction : après être entré en collision), le Décimateur peut faire une action blanche en la considérant comme rouge – au hasard, un renforcement…

 

Voilà pour l’approche bump du Capitaine Oicunn. Il va de soi qu’il emporte dans son équipage l’Amiral Sloane (10), qui est le véritable cœur de la compo : dès lors, quand un vaisseau allié à portée 0-3 est détruit en défendant contre un vaisseau ennemi, ce dernier gagne deux marqueurs de stress ; en outre, chacun de mes vaisseaux à portée 0-3 du Décimateur peut relancer un dé d’attaque quand il s’en prend à un vaisseau stressé ! J’aime beaucoup : il y a un côté « plus tu me tapes, plus je te tape » qui me parle bien, et qui se combine en même temps avec une fort sympathique option de contrôle des manœuvres et actions de l’adversaire. Au point éventuellement du dilemme ? Le fait pour mon adversaire de me sortir un petit TIE de rien du tout peut en effet se retourner sévèrement contre lui… alors est-il sûr de vouloir me dégager ce petit moustique là précisément ?

 

Gnin-hin-hin.

 

(Au passage : j’ai donc tout intérêt à ce que mon adversaire soit stressé, en même temps que je veux éviter les petits dégâts à la con sur mes TIE – forcément, le choix des obstacles se fait en conséquence, et je privilégie systématiquement les débris plutôt que les astéroïdes.)

 

Il me restait cinq points d’escadron à dépenser, et, à la suggestion d’Albu, je me suis décidé pour les améliorations suivantes : tout d’abord, un deuxième membre d’équipage, qui est un Officier tactique (2) – il rend blanche l’action de coordination rouge du Décimateur ; ça ne servirait pas toujours, d’autant que le renforcement était un choix plus probable de manière générale, mais, en une occasion cruciale, cela pourrait faire la différence…

 

Restaient trois points ? Va pour des Boucliers améliorés (3 points d’escadron en raison de la défense de 0 du Décimateur…) : un bouclier de plus, soit 5 au lieu de 4, là encore cela peut faire la différence… y compris pour le seuil d’acquisition des points !

 

En tout, ce Décimateur représente 108 points d’escadron.

 


Ne reste plus que les pioupious, et pour le coup ça va aller vite : quatre Chasseurs TIE/ln, qui sont quatre Pilotes de l’Académie, à poil.

 

Chacun de ces vaisseaux coûte 23 points d’escadron, et, ensemble, ils représentent donc 92 points d’escadron.

 

La liste en résumé :

 

Chasseur TIE/ln - Pilote de l’Académie - 23

    Pilote de l’Académie (23)

Chasseur TIE/ln - Pilote de l’Académie - 23

    Pilote de l’Académie (23)

Chasseur TIE/ln - Pilote de l’Académie - 23

    Pilote de l’Académie (23)

Chasseur TIE/ln - Pilote de l’Académie - 23

    Pilote de l’Académie (23)

Décimateur VT-49 - •Capitaine Oicunn - 108

    •Capitaine Oicunn - Tacticien Inspiré (84)

        Intimidation (3)

        Officier Tactique (2)

        •Amiral Sloane (10)

        Boucliers Améliorés (3)

        •Dauntless (6)

Total : 200/200

 

Allez, on y va, quelques mots de mes quatre parties – avec deux précisions d’emblée : d’une part, un peu speedé par le déroulement du tournoi (je suis un joueur relativement lent, et j’avais en outre cinq vaisseaux à piloter, plus que tout autre – je crois m’en être sorti honorablement à cet égard, à vue de nez, mais…), je n’ai pas pris de photos des parties, va falloir faire sans (une fois de plus) ; d’autre part, n’étant pas certains que mes adversaires souhaitent figurer dans un article de mon blog, je vais les laisser anonymes pour ce compte rendu (si jamais, qu’ils me fassent signe s’ils sont d’accord pour que je change ça !), à l’exception de mon dernier adversaire, qui s’est trouvé être l’ami Sepresham.

 

Oh, et, autre chose… Dans ce tournoi des Gros Papas, il y avait des règles spéciales qui changeaient à chaque round…

ROUND 1

 


Pour le premier round, ladite règle spéciale était élégamment intitulée « ON VA PAS S’FAIRE CHIER AVEC LA V2 », et permettait d’utiliser les règles de la v1 pour diverses actions : les tonneaux étaient de nouveau libres, l’acquisition de cible pouvait échouer, ce genre de choses. J’en ai fait usage, notamment pour quelques tonneaux qui ne seraient pas passés en v2…

 

Mon premier adversaire jouait une liste racaille, qui alignait trois vaisseaux. Le gros socle était un Appareil de poursuite de classe Lancer, piloté par Asajj Ventress ; ladite était accompagnée d’un Bombardier Scurrg H-6, piloté par le Capitaine Nym, et… j’ai un trou pour le dernier ? À vue de nez, je dirais un Y-Wing BTL-A4 à poil, mais je ne suis pas sûr de moi… [C'était bien ça, confirmé par Albu, mais je ne me souviens plus du pilote.]

 

Je n’avais jamais joué avec ou contre le Lancer, et je dois dire que ce gros socle m’a surpris, étant bien plus agile que je ne le pensais, et doté d’améliorations très efficaces – outre qu’Asajj était en mesure de me stresser, alors que, bordel, c’était moi, avec Sloane, qui étais censé stresser les autres ! La tueuse s’est pour le coup montré bien plus efficace : à un moment de la partie, mon Décimateur avait quatre marqueurs de stress ! Ce qui prohibait notamment tout renforcement, ouch…

 

Une chose était claire, par contre : le Capitaine Nym était particulièrement menaçant pour moi, en raison de son Générateur de sous-munitions – les bombes sont dangereuses pour toute nuée, mais, qui plus est, si un de mes TIE était dégagé par une bombe, le Scurrg ne recevrait pas les deux marqueurs de stress de Sloane...

 

De fait, la liste de mon adversaire était cool, et il l’a très bien jouée. Je ne peux hélas pas en dire autant de mon côté… J’ai enchaîné les placements foireux – pour partie parce que les manœuvres d’Asajj me surprenaient en raison de leur relative souplesse, surtout parce que j’étais à l’ouest du début à la fin, en fait… Et stressé, dans tous les sens du terme. Lors d’un tour crucial, où j’avais fait particulièrement n’importe quoi, aucun de mes TIE n’a été en mesure de tirer ! Plus calamiteux encore, vers les derniers tours, j’ai précipité… tous mes vaisseaux sur une sous-munition que Nym avait bien pris soin de ne pas faire détonner tout de suite. La-men-table !

 

Du coup, eh bien, je n’ai pas fait grand-chose. Il me semble que je suis enfin parvenu à sortir Nym, mais… c’est tout ? Mon adversaire, quant à lui, a initié une constante de la journée : conscient de ce que sortir mes TIE pourrait être problématique avec Sloane dans les parages (ainsi qu’il me l’a dit de lui-même en fin de partie), il a focalisé ses attaques sur mon Décimateur – tous feraient comme lui dans les parties suivantes. Avec ses 12 points de coque et ses 5 boucliers (puisque boucliers améliorés), Oicunn avait quelque chose d’une forteresse, mais certainement pas imprenable ; et, dès l’instant que je ne pouvais plus faire de renforcement, je perdais plein de points à chaque tour…

 

Clairement, je me suis fait rouler dessus. Et j’étais furieux contre moi-même – même si j’ai apprécié de jouer cette partie avec un chouette adversaire, hein ! Je ne suis pas ce genre de ronchonchon. Promis !

 

Mais on va dire que ça ne commençait pas super bien.

 

0-1.

 

ROUND 2

 

 

La règle spéciale du deuxième round accordait à chaque joueur une relance totale, soit d’un de ses propres jets de dés, soit d’un jet de dés de l’adversaire, et ce une fois dans la partie. J’en ai fait usage, là encore – obligeant mon adversaire à relancer les dés pour une attaque à la Torpille à protons particulièrement douloureuse… ce qui a permis à mon Décimateur de tenir un peu plus longtemps.

 

Mon adversaire jouait rebelle, cette fois – une liste à deux vaisseaux seulement : Han Solo à bord de son Cargo léger YT-1300 modifié, le Faucon Millénium pour le coup, et, en ailier plus que compétent, Wedge Antilles à bord de son X-Wing T-65.

 

Bon, autant le dire de suite, hein : ce fut une nouvelle défaite. Cependant, je ne la regrette pas vraiment, je crois que j’ai piloté honorablement, sans faire du moins de grosse, grosse boulette – tout le contraire de la partie précédente. Et pourtant je ressentais le stress dans l’air, car la configuration de la partie a amené mon Décimateur à longer d’un peu trop près les bords du tapis de jeu…

 

Mon erreur, en fait, ou du moins la principale, a été de trop disperser mes attaques, ceci alors même qu’il n’y avait que deux vaisseaux en face – pour je ne sais quelle raison totalement absurde, je m’imaginais Wedge plus agile et donc plus à même d’éviter mes assauts, et le Faucon moins agile, alors que nous avons là le type même du gros socle qui se manœuvre très bien. Du coup, en fin de partie, je n’avais pas sorti un seul vaisseau adverse, mais seulement la moitié de chacun – si je m’étais montré un peu moins timoré, je crois que dégager Wedge aurait été parfaitement envisageable et même relativement probable avant que la cloche ne sonne.

 

Mon adversaire s’est montré plus régulier, s’en prenant en priorité au Décimateur encore une fois, même s’il m’a sorti également… je ne sais plus si c’était un Chasseur TIE entier ou deux « moitiés ». Il l’a donc emporté, et c’était pleinement mérité, mais l’écart des points en fin de partie, s’il était notable, n’était pas non plus déshonorant pour moi – enfin, je crois…

 

Reste que ça faisait une deuxième défaite en deux matchs. Aïe. Autant dire que, quand nous avons interrompu le tournoi pour nous requinquer à la raclette, l’hypothèse de récupérer la cuillère de bois me paraissait de plus en plus probable…

 

0-2.

 

ROUND 3

 


 

Heureusement, les choses se sont bien mieux passées pour moi dans l’après-midi. Allez savoir, c’est peut-être de m’être alourdi le bide en fromage et charcutailles, manière de m’inciter à jouer Oicunn plus posément, plus tranquillou…

 

Ça doit être ça, hein.

 

Bon. La règle spéciale de cette première partie de l’après-midi était… particulièrement couillonne/rigolote ? Elle consistait, une fois dans la partie, à autoriser les gros socles à sortir par un bord de la carte sans que l’on considère pour autant qu’ils aient fui, et à leur permettre de revenir, par ce même bord [à portée 1, me dit Albu], lors du tour suivant. Grosso merdo, cela revenait à donner à tous les gros socles la capacité unique de Moralo Eval, un pilote de Cargo léger YV-666. Amusant ! Mais je n’en ai pas fait usage, cette fois.

 

J’affrontais à nouveau une liste rebelle, mais très différente de la précédente. Le gros socle était cette fois un Cargo léger VCX-100, avec le titre Ghost, piloté par le droïde « Chopper ». Il était accompagné d’une Navette d’attaque avec le titre Phantom et pilotée par Hera Syndulla, non arrimée en début de partie, et… d’un troisième vaisseau que j’ai une fois de plus oublié, même s’il me semble encore une fois que c’était un Y-Wing BTL-A4 ?

 

Je ne suis pas certain d’avoir jamais joué contre le VCX-100 ou la Navette d’attaque… En tout cas, je ne l’ai jamais fait en v2. Il y avait toute une mécanique à l’œuvre reposant sur l’arrimage, qui m’était totalement inconnue. J’ai aussi découvert que les quatre dés rouges du Ghost pouvaient faire très mal, si son agilité de 0 le rapprochait mécaniquement de mon Décimateur, avec cependant deux points de coque de moins (et un bouclier, puisque Boucliers améliorés). Mais, d’une certaine manière, la Navette jouait un rôle peut-être plus crucial, au fond, d’autant que sa Tactique de nuée permettait à « Chopper », d’une initiative de 2 seulement en temps normal, de frapper avant mon Oicunn, et bien plus lourdement.

 

Mon adversaire a plus que jamais adopté la tactique : « Tout sur le Décimateur ! », au point où aucun de mes TIE n’a été sorti, ni même, sauf erreur, été seulement endommagé – dès lors, comme mon adversaire faisait en sorte de ne pas se stresser par des manœuvres ou des actions rouges, mon Amiral Sloane, le cœur de ma compo à plus d’un titre, n’a pas eu le moindre effet durant toute cette partie (sinon un effet dissuasif qu'il faut certes toujours prendre en compte). Ceci dit, la multiplicité des petites attaques de mes TIE a quand même joué en ma faveur.

 

Et, du coup, je l’ai emporté. Je crois que mon adversaire s’est mis en difficulté quand, en une occasion, il a choisi d’arrimer le Phantom au Ghost. Cela lui offrait des capacités sympathiques, mais le déroulement de la partie a bientôt rendu cette situation intenable. Quand mon adversaire a voulu déployer sa Navette d’attaque, un obstacle [ou un de mes vaisseaux ?] mal placé (ou bien placé, c’est selon !) l’en a empêché. Au tour suivant, j’ai achevé le VCX-100, contraignant mon adversaire à un déploiement d’urgence de la Navette, qui était déjà assez lourdement endommagée – et ceci tout près du bord du tapis de jeu. Et là… il a fait avec sa Navette une manœuvre de sortie, arguant de la règle spéciale de cette troisième manche – sauf qu’elle ne s’appliquait qu’aux gros socles ! Du coup, la Navette a bel et bien fui la partie… Cela dit, elle n’avait plus, je crois, qu’un seul point de coque à ce stade. Restait le troisième vaisseau rebelle, que j’ai fini par dégager. Pour ma part, je n’avais perdu que la moitié du Décimateur.

 

Victoire, enfin !

 

Et avec un gros écart de points.

 

Ça faisait du bien, quand même.

 

1-2.

 

ROUND 4

 


Restait une dernière partie (à vrai dire, je n’avais pas conscience que ce serait la dernière – très franchement, je n’ai pas vu le temps passer…). Règle spéciale : une fois dans la partie, chaque joueur était en mesure de faire faire, à n’importe lequel de ses vaisseaux et à n’importe quel moment, une action de son choix – même ne figurant pas dans sa barre d’actions ! Le Décimateur qui fait un tonneau, le X-Wing qui se renforce… Allons bon ! Mais il y avait une condition – quand le joueur faisait cette entourloupe, il était requis de brailler : « C’EST QUI L’PAPA ?! » Re-allons bon ! Je n'en ai pas fait usage. J'évite de brailler, de manière générale. Je suis un timide...

 

Cette dernière partie avait une autre particularité pour moi : j’y affrontais le camarade Sepresham, qui avait aligné une liste impériale relativement proche, dans les grandes lignes du moins, de celle que j’avais évoquée (et qui avait tout raflé) la dernière fois que nous avions joué ensemble (en nous échangeant ces listes, par ailleurs). Pour le coup, il y avait donc trois vaisseaux impériaux : un Décimateur VT-49 piloté par le Capitaine Oicunn en mode bump, et donc très proche du mien (Sloane en moins), un TIE/ca Punisher qui n’était autre que « Redline » (là où il s’agissait de « Deathrain » dans la précédente liste), et, en complément, un Chasseur TIE/ln, à savoir Gideon Hask (contre « Scourge » Skutu précédemment).

 

Il était clair, pour moi, que la principale menace me concernant était « Redline » : ses Torpilles à protons étaient très inquiétantes pour mon Décimateur, et les Charges sismiques balancées avec un Simulateur de trajectoire pouvaient vite s’avérer fatales pour mes TIE, en empêchant en outre Sloane de produire son effet. Et là, Sepresham a joué de malchance. Il a voulu coordonner son Punisher pour lui faire effectuer une accélération avant sa manœuvre, mais, à un poil d’Ewok près, cela faisait atterrir « Redline » sur un débris ; l’action échouait donc… mais le problème était que la manœuvre prévue par Sepresham tablait sur la réussite du boost – las, cette manœuvre… l’a du coup fait atterrir sur ce même débris ! Il a donc subi un marqueur de stress… alors que mes TIE étaient dans les parages, bénéficiant de l’effet de l’Amiral Sloane. Je ne me suis pas privé de tout balancer sur le Punisher, et l’ai rapidement sorti. La perte précoce de ce vaisseau crucial a largement influé sur la suite de la partie, et j’ai pu dégager sans trop de soucis l’Oicunn de mon adversaire.

 

Dès lors, les dés étaient jetés, si j’ose dire : nouvelle victoire pour ma pomme !

 

2-2.

 

BILAN

 

 

L’après-midi m’a donc été autrement favorable que la matinée. Après quatre parties, j’avais deux défaites et deux victoires. Et, du coup, au classement, j’ai fini huitième sur seize, ce qui était franchement inespéré.

 

Ces parties, les défaites comme les victoires, m’ont enseigné pas mal de choses – y compris concernant ma liste : j’ai beaucoup souffert côté Décimateur, avec des attaques en pagaille à chaque tour, et souvent sans possibilité de jouer du renforcement. Ce choix tactique de mes adversaires laissait mes TIE faire des petites attaques, qui ont pu faire la différence, mais l’effet Sloane n’était donc absolument pas systématique (hors dissuasion, donc). Par ailleurs, la configuration bump d’Oicunn, disons-le, n’a qu’assez peu fonctionné (Dauntless s’est avéré régulièrement utile, mais le reste quasiment pas). Je n'ai par ailleurs jamais employé l'Officier tactique, sans surprise.

 

En face, j’ai pris la mesure de Nym et d’Asajj, si j’avais déjà pratiqué Han Solo et Wedge Antilles. Le bilan est plus indécis concernant le Ghost, mais, si je l’ai vaincu, il ne m’a pas paru aussi totalement à la rue qu’on le dit souvent en v2.

 

Surtout, ce fut une journée très agréable, en compagnie de gens très agréables. Une expérience très positive donc, et à refaire un de ces jours…

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