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Preview : BTL-B Y-Wing

Publié le par Nébal

 

Alors même que j’achevais de rédiger ma preview du Nantex-class Starfighter, FFG publiait sur son site américain, sous l’intitulé Lead the Attack, le traditionnel article « spoiler » révélant le contenu de la seconde extension inédite de la vague 5, à savoir le BTL-B Y-Wing de la République – l’ancêtre plus mastoc du Y-Wing BTL-A4 des Rebelles (ou des Racailles, d’ailleurs) que nous connaissions depuis longtemps. Du coup, eh bien, un nouvel article/vidéo de preview s’impose d’ores et déjà…

 

(Et, message de service, je n’en ai pas fini : le A-Wing RZ-2 de la Résistance et le Chasseur ARC-170 de la République étant enfin sortis en France, des chroniques de ces extensions sont devenues nécessaires, que je repoussais sempiternellement jusqu’alors…)

 

 

Le BTL-B Y-Wing, comme le Nantex, sortira avec la vague 5 – soit assez vite en principe, puisque FFG, dès son article initial de présentation The Fate of the Galaxy, parlait du troisième trimestre 2019. Espérons que la sortie française sera concomitante ou peu s’en faut (pour ce qui est du rythme de traduction des articles, ça n’est pas encore ça – de ce qui nous intéresse aujourd’hui, seul Le Destin de la Galaxie est pertinent… dont la traduction est hélas amputée de tout ce qui concernait les reprises de la v1, ce qui n’est pas très bon signe – même si quelques vaisseaux dans ce cas sont enfin sortis au côté de l’A-Wing de la Résistance et de l’ARC-170 de la République, alors allez savoir…).

 

 

En confrontant les sources, il semblerait bien que, comme pour le Nantex, tout le contenu de cette extension (en termes de cartes de pilotes et d’améliorations du moins) nous est désormais connu – soit huit pilotes, et dix améliorations, dont six inédites.

 

Parmi les jetons, marqueurs, etc., de l’extension, on peut d’ores et déjà relever que cette nouvelle sortie comprendra entre autres un gabarit de Bombe électro-protonique ainsi que des marqueurs d’amorce, associés à cette bombe chelou ainsi qu’à la modification Détonateur à retardement – tout ceci, pour l’heure, n’étant disponible que dans l’extension Bombardier droïde de classe Hyena. Je reste sceptique quant au potentiel de ces améliorations, mais qu’elles soient plus facilement accessibles est forcément une bonne chose – en notant au passage qu’au moins un des pilotes de cette extension pourrait avoir envie de jouer avec, on y reviendra en temps utile.

 

LE VAISSEAU

 

 

L’article Lead the Attack, comme de juste, contient une illustration représentant la figurine et son cadran de manœuvre. Nous ne pouvons rien dire de bien précis quant à la figurine, sculpture et peut-être surtout peinture, tant que nous ne l’avons pas entre les doigts.

 

Mais, ce qui apparaît clairement, c’est que ce Y-Wing-ci est physiquement bien différent de celui des Rebelles ou des Racailles, au-delà du seul schéma de peinture : le vaisseau républicain est plus mastoc, plus lourd – on sent, rien qu’à le regarder, qu’il est plus solide (et moins maniable…) que son avatar futur.

 

Ce modèle originel n’est pas exactement un vaisseau conçu pour briller de par son esthétique élégante – il est aux antipodes du Naboo, vaisseau de parade, à cet égard (et à bien d’autres). Il fait à vrai dire un peu suppositoire – oui, du genre rude… Mais ça n’est pas plus mal, ce côté « brut », tout dans la fonction, c’est même plutôt appréciable – c’est adapté, en tout cas.

 

Espérons seulement que la figurine répondra à ces attentes matérielles avec plus de soin que celle du Naboo, justement, qui demeure une petite déception à mes yeux…

 

 

Mais cette illustration comprend également le cadran de manœuvres du vaisseau – ce qui nous est de suite beaucoup plus utile. Ici comme ailleurs, il sera tentant, et je suppose pertinent, de comparer ce modèle du Y-Wing avec celui que nous connaissons depuis Un nouvel espoir.

 

Pour une illustration plus lisible, je me reporte comme d’habitude sur la transcription de ce cadran sur Yet Another Squad Builder 2.0.

 

Adonc, le cadran du Y-Wing BTL-B comprend en tout quinze manœuvres – ce qui est relativement peu. Ces manœuvres vont de la vitesse 1 à la vitesse 4 – rien à vitesse 5, ce qui n’a rien d’étonnant. Le souci est ailleurs : deux seulement de ces manœuvres sont bleues – et je crois que c’est un nouveau record : même les pires sabots que j’ai présentement en tête ont au moins quatre manœuvres bleues… Après quoi nous avons neuf manœuvres blanches, OK, et quatre rouges, dont une seule manœuvre de retournement (bon, au moins, il y en a une…).

 

Dans le détail ? Pour le bleu, nous n’avons que le tout droit 1-2… ce qui est calamiteux : aucun virage déstressant ! En fait, c’est ici, et seulement ici, que le dial du Y-Wing républicain se distingue de celui du Y-Wing rebelle/racaille : pour ce dernier, les virages sur l’aile à vitesse 2 sont bleus également – et pourtant ce châssis était déjà à bon droit jugé comme un fer à repasser ! Même s’il existait bien sûr un moyen d’arranger les choses, avec l’Astromech R4 – le Y-Wing républicain n’en aura que davantage de raisons de s’en équiper ! Même si cela le priverait d’autres options intéressantes ou amusantes…

 

Pour les manœuvres blanches, nous avons le tout droit 3, les virages sur l’aile à vitesse 1-3, et les virages serrés à vitesse 2. OK, et un Astromech R4 sera donc en mesure de bleuir un peu tout ça aux vitesses 1-2.

 

Enfin, les manœuvres rouges sont le tout droit 4, les virages serrés à vitesse 3, et le Koiogran 4. Dans l’ordre des choses, sur une base aussi rude…

 

Bon, c’est un très mauvais cadran, toutes choses égales par ailleurs (donc sans prendre en compte l’Astromech R4 ou ce genre de choses). Ce Y-Wing n’était pas censé être agile – et, donc, rien qu’à voir sa gueule on le comprend. Et on comprend ce qui le distingue de sa variation BTL-A4 une ou deux générations plus tard…

 

 

Passons aux statistiques – dans l’esprit du BTL-A4, mais avec une différence peut-être moins anecdotique qu’elle n’en a tout d’abord l’air.

 

Nous avons donc une attaque à deux dés rouges dans l’arc avant, une valeur d’agilité de 1 seulement, puis cinq points de coque et trois boucliers.

 

C’est sur ces derniers points que les deux états du vaisseau se distinguent : le BTL-B et le BTL-A4 ont tous les deux « huit points de vie », mais le premier a un bouclier en plus et un point de coque en moins que le second – le ratio bénéficie donc, dans l’absolu, au Y-Wing républicain.

 

Avec plus ou moins de cohérence par rapport au design visuel du vaisseau ? Le BTL-B est plus mastoc que le BTL-A4… avec un point de coque en moins. Mais, ludiquement, cette variation est bel et bien à l’avantage du Y-Wing républicain – en même temps qu’elle « justifie », ludiquement toujours, la manœuvrabilité supérieure du BTL-A4.

 

 

D’autant qu’il faut d’ores et déjà, ici, prendre en compte un second aspect : à la différence du BTL-A4, le BTL-B dispose d’une capacité générique, appelée Plated Hull.

 

Celle-ci dispose que, quand le BTL-B défend, s’il n’est pas sous le coup d’un dégât critique, alors il peut changer un résultat critique de l’agresseur par un résultat dégât.

 

Là encore, il y a comme un petit paradoxe dans la conception : cette coque effectivement renforcée… renvoie à une valeur de coque moindre que celle du BTL-A4. En outre, avec le ratio boucliers/coque, ce serait probablement ce dernier qui bénéficierait le plus de telle capacité générique. Bon, pourquoi pas – ludiquement là encore, ce qui justifie beaucoup de choses…

 

Cette capacité générique est sympathique, qui permet au BTL-B de mieux gérer les critiques une fois que ses boucliers ont sauté. Ça n’est pas ouf guedin non plus, hein, mais c’est appréciable.

 

 

Revenons aux statistiques – parce que, ici, un des pilotes de Y-Wing BTL-B fait son intéressant, avec des statistiques qui lui sont propres : il s’agit bien sûr du Jedi Anakin Skywalker – qui en est à son troisième avatar, et le second adulte, dans la jeune faction républicaine, bon… La différence avec le profil général du Y-Wing BTL-B réside bien sûr dans ses marqueurs de Force : trois, comme d’hab’.

 

 

Concernant la barre d’actions, eh bien, c’est exactement la même que pour le BTL-A4 : deux actions blanches, qui sont concentration et acquisition de cible, deux actions rouges, qui sont tonneau et rechargement, pas d’actions liées de quelque sorte que ce soit.

 

Ça n’est certes pas fameux, surtout pour un vaisseau qui, à la base du moins, éprouve autant de difficultés pour évacuer le stress, mais c’était bien ce à quoi nous pouvions nous attendre…

 

 

Là encore, un pilote se distingue – car, en la personne de la star R2-D2, nous avons un pilote droïde ! Qui remplace donc la concentration par le calcul dans sa barre d’actions.

 

 

Et c’est tout ce que nous pouvons dire de ce châssis pour l’heure – manque toujours deux éléments déterminants : les coûts, et les emplacements d’améliorations.

 

Concernant ces derniers, nous avons quelques indices – mais le précédent du Hyena peut nous inciter à la prudence : il n’est pas dit que tous les Y-Wing BTL-B bénéficient des mêmes slots.

 

En fait, c’est même relativement improbable dans un cas au moins (je doute vraiment que les variations soient du même ordre que pour le Hyena autrement, il n'y a pas vraiment de raisons pour ça) : nous savons que R2-D2 pourra embarquer C-3PO en tant qu’équipage (on y reviendra, hein !), mais il paraît plutôt douteux que le BTL-B dispose de manière générale d’un emplacement d’équipage (si c'était le cas, ça serait un sacré atout !). En revanche, il semble probable que le modèle générique, sinon tous, disposera d’un emplacement d’artilleur (par exemple Ahsoka Tano, dans cette extension) – qui pourrait dans ce cas faire défaut à R2-D2. D’ailleurs, et tout spécialement dans son cas, qu’en est-il de l’emplacement d’astromech ? Sa présence de manière générale demeure plus que probable, d’autant qu’il y en a un « nouveau » dans cette extension, avec C1-10P.

 

L’emplacement modification, de manière générale, est à peu près certain (Détonateur à retardement, par exemple), de même que celui de tourelle (nous avons ici une Tourelle à canons ioniques), et probablement celui d’engins (Bombe à protons, Bombe électro-protonique), ce qui sera une première dans la faction.

 

Le BTL-A4 dispose de tout cela (hors équipage bien sûr), mais aussi de torpilles – le BTL-B, dans l’absolu, devrait aussi pouvoir s’en équiper, je suppose… et pourtant, aucune carte de torpilles ne figure dans cette extension, pas même les encore récentes Torpilles à plasma, ce qui n’est pas forcément de bon augure ? Nous verrons bien.

 

Sinon, côté variations nécessaires, Anakin Skywalker aura obligatoirement un emplacement de pouvoir de la Force (il y en a deux nouveaux ici, Foresight et Precognitive Reflexes), et les pilotes non Jedi les plus capés auront très probablement un talent (comme Snap Shot).

 

Quant aux coûts… Je ne suis vraiment pas doué pour les pronostics. Mais je suppose que les BTL-A4 rebelles et racailles peuvent donner un ordre d’idée : les premiers s’échelonnent entre 33 et 41 points d’escadron, les secondes entre 31 et 49 – mais, dans les deux cas (mais surtout celui des Racailles ?), il faut noter que la mise à jour de juillet a grandement augmenté le coût de certains pilotes seulement, creusant le fossé avec les autres pilotes du châssis, et la tranche haute de ces coûts ne constitue donc probablement pas une référence pertinente (tout spécialement pour Drea Renthal, je suppose).

 

À vue de nez, les coûts du BTL-B devraient sans doute se trouver dans ces environs ? Si, dans l’absolu, la manœuvrabilité me parle davantage que la solidité, je suppose que l’Astromech R4 doit être intégré dans l’équation, et que dès lors la plus grande résilience du BTL-B pourrait justifier un coût légèrement supérieur ? Mais on pourrait arguer en sens contraire…

 

Il y aura probablement des profils atypiques, cela dit – R2-D2 pourrait se montrer assez différent du reste, et, bien sûr, dans le cas d’Anakin Skywalker, il faut prendre en compte l’initiative de 6 (aucun BTL-A4 ne dispose de pilote à ce niveau) et ses trois marqueurs de Force – il devrait logiquement y avoir un bon écart entre ce pilote et tous les autres. En tant que pilote d’Aethersprite, Anakin à poil coûte 62 points d’escadron – le BTL-B ne devrait certainement pas monter aussi haut, parce qu’il est incomparablement moins maniable et donc moins intéressant dans l’absolu pour un Jedi, mais on peut supposer qu’il sera à cet égard dans sa propre catégorie de prix.

 

À vue de nez, s’il me fallait avancer des coûts, je dirais (et je ne devrais probablement pas...) entre 35 et 45 au plus (probablement moins) pour les pilotes « classiques », et dans les 55 peut-être pour Anakin Skywalker ? Mais je ne suis vraiment pas un bon prophète… N’hésitez pas à faire part de vos pronostics et de vos arguments !

LES PILOTES

 

Envisageons maintenant les pilotes. L’extension est à cet égard assez fournie, puisque nous avons le choix entre huit gaziers derrière les commandes. Deux d’entre eux sont des génériques, et les six autres nommés et limités à un seul exemplaire chacun.

 

 

Commençons par les génériques. Le premier d’entre eux, à l’initiative la plus basse (2), est le Red Squadron Bomber.

 

 

Juste au-dessus, à initiative 3, nous avons le Shadow Squadron Veteran.

 

Nous pouvons raisonnablement supposer, sur la base du modèle le plus couramment suivi dans ce cas, que le Shadow Squadron Veteran se distinguera du Red Squadron Bomber par l’apparition d’un emplacement de talent.

 

Ces génériques ont leur intérêt, là encore si nous nous basons sur ce que nous connaissions déjà : le BTL-A4, chez les Rebelles comme chez les Racailles, était un châssis éminemment spammable. On peut supposer qu’il en ira de même pour le BTL-B ? Même si les coûts devront bien sûr être pris en compte – outre que la mise à jour de juillet a pu témoigner de ce que les développeurs du jeu pourraient souhaiter se montrer relativement prudents en la matière.

 

 

Nous avons ensuite six pilotes nommés, très différents dans leurs rôles comme dans leurs attributs.

 

Avec le premier d’entre eux, « Goji », nous redescendons à la valeur d’initiative 2 – il ne serait pas spécialement surprenant que ce pilote soit dépourvu d’emplacement de talent, mais nous verrons bien.

 

En tout cas, c’est un vaisseau qui devrait idéalement faire mumuse avec les bombes et les mines – si l’emplacement d’engin n’est pas générique (rien n’indique qu’il ne doive pas l’être, hein !), « Goji » au moins en profitera très probablement.

 

Ceci dit, sa capacité spéciale est… pour le moins tordue, une forme de soutien bizarre.

 

Adonc, quand un vaisseau allié à portée 0-3 de « Goji » défend (ce qui, oui, l’inclut lui-même), alors ce vaisseau peut jeter un dé de défense supplémentaire pour chaque bombe ou mine « amie » à portée 0-1 de lui.

 

Ajouter des dés verts n’est certes pas négligeable, jamais. Maintenant, les conditions pour ce faire sont tout de même assez particulières…

 

Et elles appellent d’ailleurs une remarque supplémentaire : si la notion de mine « amie » n’a rien pour surprendre, il en va peut-être autrement dans le cas des bombes, puisque celles-ci sont en principe supposées sauter à la fin de la phase d’activation, et donc ne plus être là pour qu’un vaisseau bénéficie d’une relance en défense lors de la phase d’engagement. En l’état, dans la faction, et pour autant que je sache, le seul moyen de jouer là-dessus consiste donc à larguer des bombes avec un marqueur d’amorce : soit une Bombe électro-protonique qui en a d’office un, soit une bombe plus « classique » qui en est assortie grâce à la modification Détonateur à retardement (les deux figurent dans l’extension). La question a déjà été discutée en chroniquant le Bombardier droïde de classe Hyena, la faisabilité ou l’efficacité de cette approche me laissent toujours un peu sceptique, mais « Goji » est probablement le premier pilote ayant un intérêt à jouer avec – je n’y crois pas trop, mais sait-on jamais…

 

 

Toujours à initiative 2, nous avons ensuite un hurluberlu en même temps qu’une idole : le légendaire astromech R2-D2. Le petit droïde en forme de tonneau n’en est bien évidemment pas à sa première apparition dans X-Wing – mais c’est la première fois que nous l’avons en pilote. Ce qui, dans l’esprit, peut sacrément surprendre, mais il semblerait que cette carte fasse référence à un épisode de Clone Wars où il était effectivement aux commandes d’un BTL-B.

 

Et par ailleurs il embarquait son compère C-3PO en équipage. On y reviendra plus loin, mais rappelons d’ores et déjà qu’il semble relativement douteux que le BTL-B dispose de manière générale d’un slot d’équipage – R2-D2 serait peut-être ici une exception ? Et du coup on peut se demander ce qu’il en sera, le concernant, de deux autres emplacements d’améliorations, ceux d’artilleur et d’astromech…

 

R2-D2 étant un droïde – obviously –, il remplace la concentration par le calcul dans sa barre d’actions. Ce qui est moins bien dans l’absolu, mais le petit teigneux est du genre à en profiter : sans même prendre encore en compte C-3PO, la capacité spéciale de ce pilote hors-normes stipule que, au début de la phase d’engagement, si R2-D2 a un vaisseau ennemi dans son arc arrière, alors il gagne un marqueur de calcul.

 

Cette condition ne sera pas toujours aisée à satisfaire, avec un vaisseau aussi peu maniable, mais elle relève néanmoins du plausible, et c’est un avantage appréciable si circonstanciel. À voir.

 

 

On revient ensuite aux pilotes organiques, d’abord avec « Broadside » (initiative 3).

 

C’est un pilote plutôt agressif, qui cherche à rentabiliser ses attaques de tourelle (il faut donc qu’il en ait une…) : en effet, quand il attaque avec sa tourelle, et si celle-ci est orientée vers un arc latéral, alors il peut changer un résultat vierge en résultat concentration.

 

Ça n’est pas directement un dégât, mais ça peut assez aisément en devenir un, à condition de bien gérer les actions du BTL-B. On peut supposer que cette capacité se déclenchera régulièrement et accentuera la fiabilisation des attaques. C'est donc tout à fait sympathique !

 

 

L’agression caractérise également « Matchstick », à initiative 4 – qui a un peu un profil de tête brûlée : en effet, quand il effectue une attaque primaire ou une attaque de tourelle, il peut relancer un dé rouge pour chaque marqueur rouge qui l’affecte.

 

Les relances sont toujours appréciables – mais les circonstances durant lesquelles « Matchstick » pourra relancer plus d’un dé semblent plutôt contraignantes : certes, stresser le BTL-B « n’est pas exactement un problème » (aheum), mais au-delà ? La condition pourrait renvoyer aussi bien à des marqueurs ioniques ou de contrainte, mais je ne vois pas 36 000 moyens d’en choper délibérément. Il y en a peut-être : si vous en voyez, n’hésitez pas à en faire part !

 

En l’état, eh bien, une relance, même toute seule, c’est toujours bien… Il est jouable, clairement, alors, OK, admettons.

 

 

À initiative 5, nous retrouvons le soldat « Odd Ball ».

 

Oui, nous le retrouvons, parce que le Y-Wing BTL-B n’est jamais que le troisième vaisseau de la République qu’il est en mesure de piloter (après le Chasseur Torrent V-19 et le Chasseur ARC-170), et toujours à initiative 5… Ce qui est un peu problématique, tout de même.

 

D’autant qu’il a toujours la même capacité spéciale… à moins que ? On peut relever une différence dans la formulation, ici – qui pourrait être délibérée, ou un fâcheux oubli, peu ou prou une coquille ? En effet, « Odd Ball » pilote de Chasseur Torrent V-19 comme de Chasseur ARC-170 a sa capacité (qui lui permet de verrouiller gratuitement, ça n’est pas une action, un vaisseau ennemi dans son bullseye) qui se déclenche dans deux cas : soit il a effectué une action rouge, soit il a entièrement exécuté une manœuvre rouge.

 

Or, dans le texte de « Odd Ball » pilote de Y-Wing BTL-B, le « fully » traditionnel n’apparaît nulle part… Doit-on bel et bien en déduire qu’il bénéficiera de cette acquisition de cible offert même en bumpant ? On ne voit pas bien, ici, pourquoi le BTL-B aurait cet avantage sur l’ARC ou le Torrent… Or ça rendrait cette capacité, intéressante sans déchaîner non plus outre mesure mon enthousiasme, un poil plus intéressante, je suppose.

 

Je n’ose pas me prononcer pour l’heure. Et je ne doute pas que la question remontera (ou plus vraisemblablement a déjà remonté) à FFG – la carte pourrait bien changer d’ici à la sortie de l’extension.

 

 

Et le dernier pilote du châssis n’est là encore pas exactement un inconnu… puisqu’il s’agit encore une fois d’Anakin Skywalker, toujours doté d’une valeur d’initiative de 6 (surprenante pour ce châssis – enfin, qui serait surprenante si nous ne parlions pas d’Anakin Skywalker), et toujours avec trois marqueurs de Force.

 

Lui aussi, comme « Odd Ball », apparaissait déjà en tant que pilote sur deux autres appareils : l’Aethersprite Delta-7, mais aussi le Chasseur royal Naboo N-1 – certes, dans le cas de ce dernier, il s’agissait d’un profil différent, celui du très agaçant gamin Anakin, tournicoti, tournicoton… Qu’importe : le petit point de la limitation fait son effet de toute façon.

 

Et, du coup, cette approche n’est pas sans conséquences en termes de list-building : vous ne pouvez pas jouer le pilote le plus capé sur le Chasseur Jedi et le pilote le plus capé sur le BTL-B en même temps… parce que c’est le même. Et, avec « Odd Ball », on peut en gros dire la même chose sur trois châssis, qui sont le Torrent, l’ARC et le BTL-B.

 

Ces choix, de la part de FFG, sont un peu étonnants, tout de même : est-ce une approche délibérée, du type « les contraintes stimulent la créativité », ou simplement un peu de paresse ou de manque d’imagination ? Parce que je suis un gentil garçon naïf, je suppose et espère que la première réponse est la bonne – reste que le cas de la faction républicaine est unique à cet égard, et pèse d’autant plus sur ses possibilités qu’elle est encore très jeune : on n’a pas des milliards de possibilités, quand on ouvre le générateur d’escadrons… Je ne sais pas. N’hésitez pas à faire part de votre avis.

 

Sinon, eh bien, sans la petite ambiguïté relevée sur la carte d’ « Odd Ball » cette fois, la capacité spéciale d’Anakin Skywalker pilote de Y-Wing BTL-B demeure exactement la même que celle de sa version pilote d’Aethersprite Delta-7 : après avoir entièrement exécuté une manœuvre, s'il y a un vaisseau ennemi dans l’arc avant (on ne parle a priori pas de la tourelle ici) à portée 0-1, ou dans le bullseye sans condition de portée, alors Anakin peut dépenser un marqueur de Force pour retirer un marqueur de stress.

 

La formulation est exactement la même – et pourtant la capacité n’a probablement pas le même impact à bord d’un BTL-B ? Parce que tout ce qui entoure ces conditions diffère dans les grandes largeurs : le cadran du BTL-B n’a rien à voir avec celui du Chasseur Jedi, outre qu’un atout non négligeable de ce dernier réside dans la capacité générique Commandes réactives, forcément absente sur le BTL-B – et ne parlons même pas de l’économie d’actions au-delà. À tous ces niveaux, le Chasseur Jedi surpasse largement (et logiquement) le BTL-B, et la précision de ses manœuvres rend notamment le bullseye bien plus probable. En même temps, le Y-Wing républicain apprécierait particulièrement de pouvoir se libérer de la sorte du stress, parce qu’il a beaucoup moins d’options à cet égard que l’Aethersprite

 

La capacité d’Anakin Skywalker demeure donc bonne, mais elle est bien plus difficile à rentabiliser à vue de nez : ce châssis lourdaud n’est pas le plus à même de mettre en évidence les talents hors-normes d’un Jedi…

 

En même temps… eh bien, cela demeure un pilote à initiative 6 avec trois marqueurs de Force. Ce qui est forcément très bien. Même sur un châssis « inadapté », Anakin est Anakin. Et il devrait coûter moins cher, voire bien moins cher, que son avatar pilotant comme il se doit le Chasseur Jedi.

 

Alors pourquoi pas ?

 

(J’espère simplement que les futures extensions républicaines n’auront pas pour pilotes « Odd Ball » et Anakin Skywalker. Quand même.)

LES AMÉLIORATIONS RÉPUBLICAINES INÉDITES

 

Nous en avons fini avec les pilotes – reste à envisager les améliorations figurant dans l’extension BTL-B Y-Wing. Il y en a dix en tout, ce qui est plutôt élevé : six sont inédites, dont trois qui sont spécifiques à la faction républicaine – les quatre autres sont connues au plus tard depuis la vague 3.

 

 

Commençons par les améliorations républicaines.

 

Nous avons tout d’abord un nouvel artilleur, avec Ahsoka Tano. La « Chipie », comme il se doit, procure un marqueur de Force, ce qui est déjà très bien.

 

Mais elle procure également un rôle de soutien assez intéressant : après que le vaisseau qui l’embarque a effectué une manœuvre, il peut dépenser un marqueur de Force et choisir un vaisseau ami à portée 1-3 dans son arc de tir (donc éventuellement celui de la tourelle) ; dans ce cas, le vaisseau choisi peut effectuer une action rouge de concentration, même s’il est stressé.

 

Oui, c’est plutôt bien. Reste à voir combien Ahsoka Tano coûtera, car FFG a plutôt tendance à avoir la main lourde sur les améliorations procurant des marqueurs de Force…

 

 

L’amélioration républicaine suivante… disons-le, est la pépite de l’extension BTL-B Y-Wing – entendre par-là que c’est une amélioration parfaitement et rigoureusement rigolote/stupide/dangereuse/rigolote/suicidaire/rigolote/efficace/rigolote/rigolote/rigolote.

 

Et c’est le retour, mais dans son modèle « républicain », de « Chopper », l’astromech star de la série Star Wars Rebels (que je n’ai pas vue, je ne peux donc pas juger du lore ici), dont nous connaissions déjà plusieurs avatars au sein de l’Alliance Rebelle. Mais il apparaît ici sous son matricule officiel de C1-10P – et c’est une carte duale.

 

Elle rappelle à vrai dire certaines des versions rebelles du droïde : elle inflige du brouillage, comme le pilote de Cargo léger VCX-100 (ou Ghost, qui ressortira donc, sauf en France faut-il croire, précisément avec cette vague 5)… et elle procure un bénéfice en échange de la potentialité au moins d’un sérieux handicap, comme le « Chopper » équipage (il y avait un peu de ça aussi, mais de manière beaucoup moins flagrante, dans la version astromech rebelle).

 

Adonc, côté face, c’est-à-dire celui dont on s’équipe durant la mise en place, C1-10P permet, après avoir exécuté une manœuvre, de dépenser une charge (il en a deux) pour effectuer une action rouge d’évasion même en étant stressé. OK...

 

Mais les choses rigolotes commencent vraiment quand les deux charges ont été consommées… Dans ce cas, à la phase de dénouement, on doit retourner la carte.

 

Définitivement.

 

 

Et nous passons alors au verso, soit C1-10P (Erratic). L’astromech pète alors un câble, et produit un effet qui n’a plus rien à voir : après avoir exécuté une manœuvre, on doit alors choisir un vaisseau à portée 0-1 – et ledit vaisseau gagne un marqueur de brouillage.

 

En clair, si vous balancez C1-10P en plein dans la formation ennemie, vous allez lui coller du brouillage gratos, et ça ne se refuse pas – vraiment pas. Mais si vous n’avez pas de vaisseaux (amis ou ennemis) à portée… eh bien c’est vous-mêmes qui vous prendrez le marqueur de brouillage obligatoire !

 

Ce qui est parfaitement idiot mais très fun. Il y a sans doute moyen d’en tirer quelque chose – mais c’est dangereux. Un peu comme avec DBS-404 en guise de Bombardier droïde de classe Hyena ? C’est là encore une mauvaise blague, donc rigolote, et avec un peu de chance ou d’application ça pourrait foutre un sacré bordel dans les rangs ennemis… ou tout aussi bien vous pourrir la vie. J’aime bien ce principe !

 

Bien évidemment, rien ne vous oblige à dépenser ces deux charges fatidiques… Mais s’équiper de C1-10P juste pour faire une (seule) évasion rouge en étant stressé… Faudra voir les coûts, mais c’est clairement en Erratic qu’il est rigolo.

 

Auto-include, hein ! Et on s'en fout de l'Astromech R4 !

 

 

La dernière amélioration spécifiquement républicaine de cette extension est un autre droïde, une autre star, que dis-je, la star de toute la saga Star Wars : ni plus ni moins que l’immense et charismatique C-3PO. On en connaissait les versions rebelle et résistante (avec le bras rouge, qui… etc.), mais voici donc la version républicaine.

 

Déjà, C-3PO fournit l’action de calcul – et en fait une version améliorée de cette action : comme dans ses avatars rebelle et résistant, il fait que cette action produit un calcul supplémentaire – soit deux pour le prix d’un, et c’est cool.

 

Mais il a aussi un effet qui lui est propre : si le vaisseau qui l’embarque a un marqueur de calcul (ou plusieurs), alors il peut relancer un dé en défense – ce qui est toujours bien. Pas fou, mais bien – cet avatar de C-3PO devrait être moins coûteux que les autres, je suppose, mais demeure sympathique à sa manière.

 

 

Cela a une petite conséquence rigolote – sans parler véritablement de combo ni même de synergie, ça serait abuser – quand C-3PO est embarqué par R2-D2 ; c’est sauf erreur la première fois que le jeu met véritablement en scène le duo droïde dans toute sa grandeur, et c’est bien. Dans cet exemple, R2-D2 fait une action de calcul en embarquant C-3PO : il gagne donc deux marqueurs de calcul pour le prix d’un. Et comme, au début de la phase d’engagement, R2 a Sun Fac dans son arc arrière, paf ! un troisième marqueur de calcul tombe du ciel (enfin, de l’espace). On ne sait jamais !

 

...

 

Surtout quand on a Sun Fac aux fesses.

 

Demeure une incertitude : cet exemple assure que R2-D2 pourra embarquer C-3PO en équipage. Mais doit-on en déduire que tous les BTL-B disposeront d’un slot d’équipage ? Cela paraît un peu douteux… Peut-être, qui sait ? Cela dit, C-3PO pourrait aussi embarquer dans un Chasseur ARC-170… On verra.

 

LES AMÉLIORATIONS GÉNÉRIQUES INÉDITES

 

Voici pour les trois améliorations inédites spécifiques à la République, mais il en reste trois autres qui sont génériques.

 

 

La première, je l’ai déjà examinée en causant du Nantex : il s’agit du talent Snap Shot.

 

Il offre une possibilité d’attaque à deux dés rouges, à portée 2 (c’était à portée 1 en v1, et pour le coup je crois que la v2 est bien plus attrayante), dés non modifiables en raison de la portée (ben, de toute façon, elle est de 2, hein…), et dans l’arc avant.

 

C’est le timing qui est essentiel, ici : cette attaque, qui est qualifiée d’attaque bonus (entendre par-là qu’elle ne remplace pas l’attaque « normale » lors de la phase d’engagement – à moins qu’on ne le désire, ceci dit, on peut très bien l’utiliser à l’engagement « normal » –, mais aussi qu’elle prohibe toute autre attaque bonus ultérieure, comme, je sais pas, la riposte de « Quickdraw », mettons), cette attaque donc a lieu durant la phase d’activation, après qu’un vaisseau ennemi a effectué une manœuvre. Mais, dans ce cas, les dés d’attaque ne peuvent pas être modifiés.

 

C’est un bonus intéressant, qui ne mange pas de pain. Il faudra voir avec les coûts, comme d’hab’ – et veiller tout spécialement à conserver un certain équilibre, ici. Il ne faudrait pas que ça vire à l’auto-include à la façon de Tir habile tout récemment encore, je suppose.

 

 

Puis nous avons deux nouveaux pouvoirs de la Force. Le premier s’appelle Foresight… et, eh bien, c’est en fait une sorte de Snap Shot amélioré pour Jedi (ou Sith, soyons inclusifs).

 

En effet, il s’agit là encore d’une attaque à deux dés rouges, mais dans le bullseye seulement (condition plus restrictive), à portée 1-3 en revanche (condition beaucoup moins restrictive). Là encore, tout est dans le timing, cette attaque ayant lieu, soit à l’engagement « normal », soit en tant qu’attaque bonus après qu’un vaisseau ennemi a exécuté une manœuvre – dans ce dernier cas, il faut dépenser un marqueur de Force pour effectuer l’attaque (ce qui est moins bien que Snap Shot qui est autrement gratuit). Mais, là où les dés jetés avec Snap Shot ne peuvent être modifiés, dans le cas de Foresight, un (un seul) résultat concentration peut être modifié en résultat dégât.

 

C’est intéressant – très intéressant, même. Il faudra voir avec les coûts – et la concurrence éventuelle d’autres pouvoirs de la Force.

 

 

Le second pouvoir de la Force inédit de l’extension s’appelle Precognitive Reflexes – un intitulé qui rappelle forcément celui de Réflexes surnaturels, et ça n’a rien de bien étonnant, car il s’agit à maints égards d’une version « réparée » de ce vieux pouvoir de la Force qui est devenu très onéreux pour certains pilotes (tout spécialement notre coupable idéal Dark Vador).

 

La formulation diffère un peu, mais le timing a l’air d’être globalement le même – en tout cas, c’est durant la phase d’activation, en l’espèce ici quand on révèle son cadran de manœuvres (soit a priori avant de se déplacer). On peut alors dépenser un marqueur de Force pour effectuer une action de tonneau ou d’accélération – ici, la formulation est exactement la même que pour Réflexes surnaturels. Il y a dans les deux cas une contrepartie si l’on utilise le pouvoir pour effectuer une action absente de la barre d’actions du pilote, mais celle de Precognitive Reflexes est bien moins pénalisante : un marqueur de contrainte, pas anodin cela dit, mais cela vaut toujours mieux qu’un dégât automatique…

 

Mais, là où le texte de Réflexes surnaturels s’arrêtait à cette clause, Precognitive Reflexes ajoute quelque chose qui change tout : si on effectue cette action, alors on ne peut pas faire d’autre action durant la phase d’activation. Ce qui, de suite, intéresse beaucoup moins Dark Vador, notamment… D’autres aussi, en fait, mais surtout lui. Comme par hasard.

 

Et, finalement, Precognitive Reflexes, ici, devient une version « pour Jedi », et moins ouverte (car limitée aux tonneaux et accélérations), de Senseurs avancés ; on peut l’espérer bien moins chère, cela dit – et le coût, une fois de plus, sera sans doute déterminant.

 

LES AMÉLIORATIONS GÉNÉRIQUES ANTÉRIEURES

 

 

Voici pour les améliorations inédites de cette extension. Reste quatre améliorations génériques que nous connaissions déjà, aussi ne vais-je pas m’étendre à leur sujet.

 

Ça tourne pas mal autour des engins – puisque la première de ces améliorations est la Bombe électro-protonique (14 points d’escadron), apparue avec le Bombardier droïde de classe Hyena : je vous renvoie donc à ma chronique de cette extension

 

 

… et même chose pour le Détonateur à retardement (1) qui va avec.

 

 

On trouve aussi des Bombes à protons (5) plus classiques…

 

 

… et enfin une Tourelle à canons ioniques (5), parce que (elle fournit l’action de rotation de la tourelle, bien sûr).

 

WHY ? WHY NOT ?

 

 

Au sortir de cette chronique, mon sentiment quant à cette extension est un peu mitigé. Non que je remette en cause l’efficacité ou même la pertinence de ce vaisseau, hein ! En fait, à cet égard, et en dépit de son cadran de manœuvres, je le sens plutôt bien – peut-être même un peu mieux que les BTL-A4 rebelles et racailles, qui ont pu se montrer utiles aussi bien que menaçants.

 

C’est juste… qu’il a du mal à m’exciter, je crois – tout spécialement quand on le compare au très chelou Nantex de la même vague. En fait, il produit sans doute sur moi un peu le même effet que le Chasseur Torrent V-19, dans la même faction – avec le même goût de trop peu tout spécialement en ce qui concerne les capacités de pas mal des pilotes nommés, à vrai dire ; outre qu’il y a ce vague souci concernant les multiples itérations d’Anakin Skywalker et d’ « Odd Ball »

 

Je pense que cette extension, en purs termes d’efficience, pourra se montrer à la hauteur, et constituer un atout bienvenu pour la faction républicaine. Le vaisseau est plutôt bon, même si je tends à croire qu’un Astromech R4 risque de monopoliser plus qu’à son tour le slot dédié, ce qui est un peu dommage. Les améliorations sont assez sympa aussi, même si je demeure perplexe à l’égard de la Bombe électro-protonique et du Détonateur à retardement (ça serait bien que « Goji » m’amène à changer d’avis, mais on n’en est pas encore là). Et il y a une carte débile comme je les aimes avec C1-10P.

 

Mais ça a tout de même du mal à déchaîner mon enthousiasme, quoi. À voir si les coûts et emplacements d’améliorations y changeront vraiment quelque chose…

 

Mais si vous voulez vous faire l’avocat du Y-Wing républicain, en termes de fun, je vous en prie ! Je ne demande très sincèrement qu’à être convaincu.

 

Et voilà : c’est tout pour les previews des vaisseaux inédits de la vague 5.

 

Mais je n’en ai pas fini avec les chroniques, du coup… Alors à bientôt !

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